Le mouvement des quakers est né au XVIIe siècle en Angleterre dans un période de changements turbulents. George Fox cherchait à se rapprocher de la simplicité du christianisme primitif, et un groupe, plutôt jeune, s’est rassemblé autour de son ministère sous le nom de « la Société Religieuse des Amis ». Ces premiers « Amis » célébraient le culte partout, notamment dans la nature, mais pas dans les églises. Ils ont vite été persécutés pour leur engagement en faveur de la justice sociale et leur refus de porter des armes.
Beaucoup de quakers préfèrérent émigrer que d'aller en prison : en Amérique, le quaker William Penn fonda une colonie, la Pennsylvanie, terre d’accueil des protestants persécutés, tout en respectant les droits des autochtones.
L’histoire des quakers en France
Suite à la révocation de l’Édit de Nantes en 1685, des pasteurs essayèrent de rétablir l’Église réformée, mais dans les Cévennes un groupe préféra maintenir sa dissidence, son indépendance et son pacifisme. Ils étaient appelés les « couflaïres ». Ce groupe est reconnu comme quaker en 1785.
En 1822, les quakers de France firent construire une maison à Congénies près de Nîmes qui reste à ce jour un centre quaker. Le Centre Quaker International à Paris fut établi en 1920 pour coordonner le travail d’aide aux populations persécutées et déplacées pendant les guerres.